janvier 2o18
ré-envisager toute cette affaire comme un
BONE
COMIC-OPERA
ou opera comique,
ou singspiel ou
l'inverse du sprichgesang : le klingespracht... ?
sur fond d'accompagnement midi-orchestral . . .
(c'est la sinfonie en ut qui me souffle l'idée, & puis c'était aussi l'intuition de départ, non?)
mars
c'est parti . . . donc
- OUVERTURE & scène d'introduction...
l'orchestre est celui de la sinfonie avec en + un sax baryton qui imite trés bien
Phoney Bone, peut-être un vibraphone pour accompagner Smiley ou pointer quelques tilt-évènements, donc :
flûte – obois -clarinette – basson – sax baryton
cor – trompette – trombone – tuba
batterie ou percusions
violon – alto – violoncelle – contrebasse
harpe - vibraphone
& les voix, pré-enregistrées, pré-mixées & composées, comme un choeur antique qui s'emparerait de chaque personnage, de manière un peu chaotique ou anarchiste.
les premiers réflèxes sont tendus entre les leitmotives wagnériens &
l'imitation instrumentale sur le modèle de Pierre & le loup (prokoviev),
mais il s'agit ici plutôt
de retresser la question entre monteverdi & debussy-schönberg :
la musique au plus près de la diction, la vocalité au plus près de son expression musicale,
& débarrassée du tralala bel-canto-romantique.
il y a aussi
cette image des musiques de films des années 3o ou de pagnol :
avec une musique de fond qui ne s'arrête jamais... ou presque,
qu'on écoute rarement ou bien seulement "en fond", justement
(de conscience, derrière les mots, l'image & l'action...),
qui se contente de poser une ambiance, ou contrepointer un sentiment
de mettre en relief, parfois d'accentuer certains traits ou de faire des liaisons...
paradoxalement
ça me permet aussi de nettoyer un peu le montage audio (le parole)
& surtout ça fait plaisir à composer...
OUVERTURE : le vent, la fuite, le générique (un peu dramatique) : ploum, lever de rideau :
&
ACTE I
SCENE 1 : poser les personnages en tressant leurs interactions en termes d'orchestration & de motifs musicaux
fin de la scène : les CRICKETS :
là il faut que je compose un gros morceau de bravoure pour orchestre,
style hard rock trash metal ! ! !
premier essai pas mal mais toute la scène est à revoir au moins d'un point de vue dynamique (dB)
SCENE 2 : le ravin du dragon : jeux d'échos (flottants ?), présence mystérieuse, & attention,
à la fin s'ésquisse un thème dans la bande son qui semble être celui de la marche dans la montagne...
SCENE 3 : nuit, les Rats-garoux & le dragon - on est au coeur du mystère...
argh! c'est là que je me sens le moins à l'aise : créer une atmosphère pleine d'angoisse & d'inquiétude... pourtant j'ai le thème dans la tête, mais l'orchestration est difficile : tous mes enrichissements amènent de la légèreté !
mais ouf !
(c'est la première scène qui se termine par le silence de l'orchestre... à demain)
SCENE 4 : montagne
(on aurait déjà entendu le thème à la fin de la scène 1 ?)
oui, travailler cette idée de réminiscence : on suit l'histoire, guidés par les voix/paroles/sons,
mais plein de choses se jouent, infra-conscience, dans la musique d'accompagnement....
Ici, Fone Bone seul, en marche, dans la montagne : à la fois son enthousiasme décidé, l'exaltation de la marche en montagne, puis la fatigue, le doute.. mais il repart & ...
(Ré majeur...!)
se pose la question du découpage : en V actes ou en III ?
c'est un peu comme les épisodes ou les saisons dans les séries tv..
&, ironie des échelles : on peut penser tout ce projet comme un giganstesque teaser (pub) pour la BD de jeff smith, puisqu'à la fin (du volume 1) on aura juste envie de connaitre la suite (les 1o autres épisodes) ...
je suis assez fier du process que je mets en oeuvre, techniquement,
pour jouer de concert avec les logiciels Musescore & Audition
(écrire des notes & faire du montage audio).
Au début je pensais que ce serait impossible ou qu'il me faudrait m'encquérir d'autres logiciels, voire systèmes...
puis j'zi eu le déclic :
1 – écrire & composer des notes (.mscz) - écouter
2 – exporter en .wav, les importer dans audition (.sesx)
3 - les superposer avec la bande-son - écouter
4 - modifier quelques détails de la bande-son - écouter
5 - sauver-quitter
6 - ajuster la composition, inventer, composer, harmoniser... (.mscz)
7 - ré-ouvrir Audition – écouter
...
& ne pas hésiter à faire ça 72 fois de suite ! (ça crée un cycle, un outil)
vous voyez que j'ai raison de revendiquer ce que je fais comme de la musique techno...
aussi
Se pose là un problème technique d'enchainement :
(il faudrait pouvoir écrire un
fondu-enchainé...?
mais j'ai l'impression que c'est la liaison video qui va décider au final...)
avec la
SCENE 5 : Ted & son grand frère
ya de la légèreté de smiley dans le sautillement de Ted, mais encore + volatile
& un coté rap-de-la-cité chez son grand frère...
mais j'adore ! ya même un début de fugato qui est venu pour exprimer l'allégresse de Bone au début de la scène !
& zouip ! rythmiquement perturbé par le sautillement de Ted & ...
le Yoman de son grand frère...
je suis benêt parfois, j'imaginais au départ que pour pouvoir caler des mesures sur des secondes il fallait que je me contraigne à écrire au tempo 60 ou 120 pour avoir deux ou 4 secondes par mesure à 4/4...
En fait on s'en fiche. Ce qui compte c'est de caler la musique & l'audio, &,
je le constate une fois de +,
l'audio est trés malléable & de +,
le jeu marche dans les 2 sens : scène 5 j'en suis à mesurer (en seconde) des mesures (en bpm) & je tombe sur 154 à la noire !
faut savoir être précis aussi...
en tout cas, cette scène-là me fait bien rire à écrire...
une dédicace qui m'est venue en écrivant la musique avec tant de liberté :
"oublier Luzignan" (mon prof d'harmonie au conservatoire)
il y a aussi un peu de klangfarben-melodie à la fin de la scène entre Ted & FoneBone, entre la flute, le vibraphone & le trombone...
1 avril 18 -
le matin je fais la première écoute de l'ouverture & scène 1 pour Sam, Constance & Léon
& le soir en rentrant je tombe sur radio FMu sur l'acte II de Tannhaüser de wagner : c'est amusant de constater qu'on est d'accord sur l'usage de la harpe comme basse continue aux recitatifs... & bien sûr sur l'idée du leit-motiv...
4 avril
tiens ! sur un geste du pouce & du majeur (pomS) j'ai soudainement effacé, par erreur, une journée de travail... boh..
je me rends compte que je suis en train de n'écrire qu'une esquisse. je me précipite pour avoir tout l'acte I (jusqu'à l'hiver) avant la fin de l'hiver, qui sera à ressaisir entièrement à l'automne prochain.
par exemple, j'ai réalisé cette nuit (en rêve) que c'est un accordéon que je devrais peut-être utiliser comme basse continue... donc tout relire & ré-écrire... après les beaux-jours... ?
SCENE 6 : la quiche !
élèment essentiel à un comique de répétition.
Se pose à nouveau la question de l'enchainement entre les scènes..
& aussi entre les tonalités ou leurs modulations :
pas plus que je n'ai envie d'associer un instrument (sonorité) à un personnage,
ce qui serait facile (pierre&leloup : saxbaryton/basson pour les méchants, trombone/hautbois pour les gentils & harpe/flute/vibraphone pour les instants de magie... c'est un peu simple), je ne voudrait pas me retrouver en fam dès que les rats-garoux se pointent.
On sort de RéM à l'arrivée dans la vallée, de variations entre fa#m & sim avec ted & son Gd frère...
tout est ouvert...
Ce que je trouve vraiment génial dans cet exercice, c'est d'avoir l'impression d'écrire de la musique avec des notes & des instruments pour traduire des expressions, des situations, des phrases & des dialogues littéraires...,
mais en ayant en permanence à l'esprit aussi leur dimension visuelle typiquement BéDé (dessins & enchainements de dessins, sans passer par la dimension dessin-animé puisque l'animation c'est la musique & les dialogues qui la font).
c'est assez inédit sommes toutes !
N'empêche : il faudra aussi tenir compte des premiers retours :
c'est vrai que certains mots-clefs de l'action sont un peu inaudibles,
qui plus est dans la surenchère harmonique.
Dans la première version (sans musique) j'avais compensé par l'effet de répétition mais ça ne suffit plus, ou plutôt, la musique permet de penser ce problème autrement.
Cependant j'envisage de faire redire certaines scènes, trés ponctuellement, comme des bouts de sparadrap discrets. . .
avril
C'est marrant, comme je l'avais prévu, ça devient presque impossible de continuer quand les beaux jours se pointent. Comme si cet exercice, de composition, seul avec mes oreilles, face à un ordinateur, était une activité d'hiver...
Ironie du sort, il ne me reste qu'une scène à composer pour clore l'acte I,
& c'est précisément celle qui se termine par la chute de neige !
mai-juillet
par-ci par -là, réécriture de toute l'intro & scène 1
14 juillet
écoute/enregistrement en chartreuse
avec Ira & Rom, Anne Lamarquise & Léa Promaja comme chef-opératrice
29 juillet
j'ai pas pu résister, j'avais tous les éléments en tête, une journée grise & hop !
SCENE 7
& acte I = +/- 21min 33
… peut-être je pourrais quand même prolonger de qq mesures la partie aquatique (2 mesures c'est rapide) voire y intégrer une citation de Händle-Watermusic comme clin d'oeil ?
& ya plus qu'à laisser venir l'hiver...
début août :
de nouvelles écoutes,
non pas influences mais, références
(ou « plagiat par anticipation », comme on dirait en pataphysique) :
le mélodrame Médéa de Ji?í Antonín Benda - 1775
& le Pygmalion de JJRousseau & Horace Coignet - 1770
où la voix parlée alterne avec la musique, sans que l'on sache vraiment laquelle commente l'autre, sans non plus qu'ils s'aventurent à surperposer les deux, ou rarement...
&
une influence évidente qui me revient soudain aussi :
i cosmonauti russi de Batista Lena - 2003
ACTE II -
sinfonieta d'ouverture (l'hiver) en sibm- Réb (bbbbb) ?
pour accompagner 2 images qui n'existent plus dans la réédition soit-disant complète...
& SCENE 8 (madame possum)
9 août
je voudrais évoquer le calme, la douceur froide & la patience,
sur la base de ce thème de l'hiver, déjà évoqué/esquissé dans les scènes 5 & 7,
mais ces 2 images représentent une telle ellypse que très vite la partition s'épaissit.
En quelques mesures ça module jusqu'aux abords du solm & je dois ré-écouter la BO pour m'apercevoir qu'effectivement, le sifflotage de Fbone est plutôt en Réb,
donc retour à l'armure.
Au passage,
allez savoir pourquoi, si ce n'est ce rythme de pavanne, qui autorise tout,
je ne peux m'empêcher une citation de la symphonie Titan de Mahler (flûte & clarinette) dans l'espièglerie des bébés possums,
& d'une chanson de Brassens, aux pizz de l'alto...
pourquoi ?
25 août
ah oui !
Le thème de l'Auvergnat !
C'est tout à fait madame Possum...
& ça peut même tourner à la paraphrase sémantique,
lorsqu'elle offre à FBone des couvertures & une tarte :
« je prendrai soin de vous aussi longtemps que vous resterez dans notre vallée... »
= « elle est à toi cette chanson... »
puis, attention !
Enchainements de leitmotiv : la tarte, les cousins, ted, thorn...
c'est presqu'un slalom musical !
& la scène se termine sur la recomandation de madame Possum :
« soyez sages, les enfants » !
(quand je vous disais que c'est non seulement de la musique,
mais de la philosophie en +...!)
Harmoniquement,
j'apprends beaucoup :
autrefois les tonalités me paraissaient comme différentes pièces dans une maison,
& il fallait penser à quelle porte on pousse ou tire pour aller dans telle ou telle...
aujourd'hui j'ai l'impression de vivre dans un open-space,
de pouvoir être plutôt ici mais aussi un peu là,
sans murs, si ce ne sont ceux que je construis, ou sur lesquels je m'appuie.
c'est à la fois la liberté du contrepoint &
ça mène parfois aux confins de la polytonalité de Messiaen...
Montage audio :
Accident ! en voulant filtrer le souffle sur l'enregistrement de Madame Possum dite par Stan, je viens de dégueulasser la voix (effet téléphone inopiné ! ). Heureusement que c'est une scène où je pensais refaire un enregistrement ...
septembre
le gimmick (leitmotiv) des bébés possums (sautillant dans tous les sens). Il faut faire attention à le démarquer de celui de Ted auquel il ressemble un peu...
déjà : on passe en rythme ternaire.
SCENE 9 : baby-possums-sitter
& justement, ce qui se joue dans cette scène c'est peut-être cet a-justement de ternaire (3 possums) & de binaire (thème FoneBone)
Peut-être emprunter ce micro-thème de la symphonie en fa#m de Dora Pejacevic, avec sa petite « cauda di scorpio » (& qu'Anne LF a pris en dictée) ?
En le dispersant (KlangFarbe) sur les 3 ou 4 pupitres agiles (bois...) ?
Composer m'aide aussi à analyser l'œuvre : à travailler ainsi chaque détail (dessin-texte-son),
je deviens peu à peu un expert en « bonologie – premier épisode »...
Détail dans cette scène : Fbone, sans le savoir, s'amuse à mimer la frayeur qu'il a eu face aux rats-garoux. Ça s'entend dans le « ta-tam ! » de l'ours géant mangeur d'oppossums...
Ah oui... !
C'est aussi comme de la peinture ou du cinéma en noir & blanc : qu'est-ce qui est flou ? qu'est-ce qui est clair ? qu'est-ce qui est en avant ? qu'est-ce qui est en fond ? qu'est-ce qui bouge tout le temps ? qu'est-ce qui respire, rythme, bat & comment ça devient fluide tout ça ?
Il faudrait que je cite aussi Cholokhov, Eisenstein & Vertov dans mes manières de composer...
&, dans la série des référencements, sources, influences, communautés d'idées, j'ai entendu une interview du dessinateur de bd Joan Sfar qui revendique aussi cette notion de création rhapsodique : « ...je dessine une case &, le faisant, elle m'amène à imaginer la case suivante... », moi c'est des mesures, ou quasi.
17 septembre
comme la précédente, la scène s'enchaine avec
SCENE 10 : Rats-garoux poursuite
on se permet même une anachrouse sur la voix de JC : « d'accord... »
26 septembre
Grosse Katastrophe !
J'ai eu la malencontreuse idée de faire la mise à jour du logiciel Musescore (2.3.2), et tous mes délicats règlages d'instruments midi se sont retrouvés mélangés de manière aléatoire...
D'un côté c'est assez cocasse d'entendre un arrangement pour 5 pianos, 3 percussions, guitares saturées & clavecin... mais d'un autre côté ça fait 2 jours que je passe à essayer de reconstituer l'organum original.
L'aspect constructif (sérendipité) de l'affaire c'est que ça me donne l'idée d'étoffer la batterie par un kit de percus, voire envisager un choeur (midi) pour la grande scène des rats-garoux de l'acte III . . .
4 octobre
Une semaine de doutes & de bricolages. Machine grippée, moteur démonté, pièces éparses, comment continuer ? N'est-ce pas un trop gros challenge que je me suis donné ? Après tout la question sous-jacente c'était bien : serais-je capable d'écrire un opéra, non ?
& peut-être que non finalement... ?
Jusqu'à ce qu'un fellow du réseau Musescore découvre la raison du bug (merci à Marc Sabatella). Le temps de tout remonter, fermer le capot & c'est reparti :
SCENE 11 : possums 2
« j'ai eu un petit accrochage avec un dragon mais l'essentiel c'est que nous soyons tous tirés d'affaire... »
Rythme ternaire un peu chaloupé, mélodies suaves & légères pour marquer le soulagement... Tout ça c'est qu'une histoire qu'on raconte aux enfants possumus...
Attention, j'ai l'impression que mon écriture harmonique est en train de se simplifier ! Il ne faudrait pas trop applanir sur des accords parfaits toutes les petites « frictions » de secondes qui contribuent à la tension du style jusqu'ici...
7 octobre
Pour échapper à la routine, rien de telle que de se lancer une nouvelle contrainte :
SCENE 12 : THORN
serait-il possible de calquer la progression harmonique de ce début de scène sur la fameuse introduction des Coronations Anthems de GFHaendel ?
Un Mélange d'allant & de suspens...
Se méfier aussi des idées préconçues : je ne sais trop pourquoi, j'essayais, mine de rien, de me rapprocher de DoM ou SolM pour la rencontre avec Thorn... Or ça semble tendre vers autre chose, que j'ignore encore...
éh bien pécaïre ! En voulant me baser sur une harmonie pré-classique, je me retrouve, juste en y mélant les 4 notes de madame Possum, les 4 notes du Dragon & le thème de FBone, à écrire la partie la plus étrangement multitonale jusqu'ici...
Un joli jeu d'ambiance aquatique en sculptant les goutelettes d'arpèges entre violons pp, harpe & vibraphone
Doutes... c'est à la fois passionnant, presque trop facile & en même temps la moindre faiblesse apparaît comme le nez au milieu de l'oreille. A cet exercice haendelien j'ai eu l'impression de comprendre pourquoi certains rapprochent la musique des mathématiques... oui ça peut, mais ça perd : jamais Pi ne fera un cercle parfait !
J'y découvre & essaie d'exprimer ma propre dimension politique aussi : réhabiliter les rythmes ternaires, depuis longtemps piégés entre la valse & le blues (la marge est mince mais l'univers infini...)
25 octobre
pff... ça pas été facile ! 6 pages de dialogue où il ne faut ni perdre le rythme ni laisser retomber la mayonaise... les anciens t'auraient sans doute torché ça à coup de recitativo secco, mais ça ne fait pas partie de mon langage... & je crois que je m'en tire pas si mal...
Il y a aussi une autre originalité dans ce travail, c'est que la plupart du temps, lorsqu'une œuvre littéraire est adaptée, à l'opéra ou au cinéma, elle est réduite, re-scénarisée & donc il y a des scènes ou des dialogues qui disparaissent ou sont ré-écrits... pour moi il n'en est pas question : chaque case, chaque parole fait partie du livret, c'est une adaptation intégrale, mot à mot.
SCENE 13 : interlude puis maison
Comme au début de l'acte II, il ya 2 images silencieuses, un décalage dans la narration,
& j'en profite pour faire un petit interlude, une respiration après la densité de la scène précèdente... qui reprends & extrapole cette manière d'écrire en arpèges harmoniques...
& qui pourrait être interprété aussi comme un rêve de Fbone...
Attention ensuite à ne pas rester bloqué sur cet harmonicisme arpégiaturé : il y a 8 nouvelles pages de tête à tête entre Bone & Thorn & il va falloir ne pas en rester sur cette recette...
1-petit déj & évocation de mamie Ben & de la course de vaches — 2-corvée de bois —
3-dispute sur l'existence du dragon — 4-la besace de Bone & la carte
11 novembre
Un nouveau leitmotif apparaît dans la dernière partie, qui semble être celui du livre (les livres, la littérature...), comme un self-hommage de l'auteur... & qui ressemble à l'arpège de 9èm de « I love you Porguy » de Gershwin... C'est la grande scène d'amour entre Thorn & Fbone ! ! !
Changement radical d'ambiance ensuite, avec
SCENE 14 : Phoney Bone
ACTE I -------------------- 19 min
- Ouverture & scène 1
- la FALAISE
- la NUIT
- la MONTAGNE
- TED
- la QUICHE
- l'EAU
ACTE II -------------------- 33 min
- l'HIVER
- baby POSSUM sitter
- la POURSUITE
- possum 2
- THORN
- la MAISON
- Phoney Bone
- la TARTE
on en est là pour l'instant,
c'est un peu brut,
ya plein de détails à retravailler...
& je commence l'acte III
pour ceuxes qui ont aimé
vous pouvez aussi écouter la version orchestrale,
parce qu'elle est trés belle,
&
puis je mettrai la version avec les paroles
dans le corps du texte (video),
& puis quand tout sera fini on fera une grande fête de création ... d'ac ?